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C'est trop tard ! La porte est fermée !

J’étais en train, à la demande du Seigneur, d’étudier tout le chapitre 13 de Luc et je tentais de comprendre ce qu’il me fallait retenir. Quand j’ai lu :

24 Et il leur dit : Luttez pour entrer par la porte étroite ; car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne pourront pas. 

25 Dès que le maître de la maison se sera levé, et aura fermé la porte, et que vous vous serez mis à vous tenir dehors et à heurter à la porte, en disant : Seigneur, ouvre-nous ! et que, répondant, il vous dira : Je ne vous connais pas ni ne sais d’où vous êtes.

 

C’est en lisant la phrase en gras et soulignée que j’ai entendu le St Esprit me dire : « C’est trop tard, la porte est fermée ».

 

Suite à cela j’ai pleuré car, même si je ne comprends pas tout ce que cela implique, j’ai compris que l’heure était grave et que mon rôle était d’intercéder. J’ai donc rappelé au Seigneur le début du chapitre 13 avec les serviteurs qui supplient le maître de ne pas détruire le figuier et de lui laisser encore un an, mais je ne sais pas si le Seigneur a agréé ma supplication…

 

Dans mes lamentations, j’ai reçu brusquement une autre vision :

J’étais sur un navire en bois, je me tenais le plus à l’arrière possible pour avoir le rivage face à moi. Le bateau s’éloignait vers le large lentement (il était déjà hors d’atteinte quand je suis entré dans la vision) et sur le rivage il y avait une foule de gens qui ne se souciaient pas du navire qui partait au loin.

Ils étaient heureux, j’ai vu des visages souriants et joyeux…

Instinctivement, comme dans un mouvement de dernier recours, j’ai tendu le bras comme pour essayer de les attraper et d’en arracher quelques-uns, mais j’étais déjà bien trop loin pour faire quoi que ce soit. Tout de suite j’ai commencé à paniquer, je me disais intérieurement : « Ils sont fous ! Ils sont heureux alors qu’ils n’ont pas conscience que le bateau est parti et qu’ils ne sont pas à bord ! ». 

 

Tout de suite après cette pensée j’ai levé le bras au ciel et j’ai crié : « Les navires de Tarsis sont partis ! »

Au même moment un petit groupe de colombes est passé au-dessus du navire pour le devancer, dans la direction vers laquelle il naviguait. Je me retournais donc pour les suivre du regard et je découvris à ce moment que le navire était en train de se diriger vers une île sur laquelle j’apercevais un volcan en éruption. Je m’en effrayais quelques secondes en demandant au Seigneur pourquoi le bateau allait dans une direction aussi dangereuse ; mais avant même que j’obtienne une réponse je me retrouvais sur l’île.

Je me suis vu avancer sur l’île de manière paisible, malgré le danger tout autour. Du volcan jaillissaient d’énormes boules de lave qui tombaient sans prévenir. Il y avait des foules de gens qui tombaient en hurlant, carbonisés, à ma gauche et à ma droite. Pour moi, je ne semblais pas inquiété. Ensuite, une coulée de lave s’est approchée dangereusement, devant moi, mais avant qu’elle ne vienne jusqu’à moi, j’écartais mes bras et un Talith se mit à former une barrière pour me protéger.

A l’intérieur de cette protection il y avait de la lumière (une lumière blanche presque cotonneuse) et tous les gens qui étaient sur le bateau me rejoignirent dans cette zone de protection. Une fois que tout le monde était là, je levais la main droite en face du danger, car je savais intuitivement que le but était de traverser l’île et d’atteindre l’autre rivage. Alors un sillon énorme s’est formé sur la gauche du volcan. Tant que je tenais la main droite levée et ouverte, le sillon restait ouvert, puis je me suis décalé, pivotant d’un quart de tour, et avec la main gauche j’ai fait signe au reste des passagers du bateau de passer pour entrer dans le sillon.

 

Je suis resté dans cette position, main droite ouverte pour le sillon et main gauche faisant signe aux passagers de traverser l’île, et j’ai entendu la voix du Seigneur me dire : « C’est dans cette position que tu mourras, tu t’épuiseras dans cette position et tu mourras ». Je n’ai pas senti cela comme une mauvaise chose, j’ai simplement compris qu’il me disait que ce serait la « fin de la course » pour moi. De ce fait, je ne sais pas ce qui se passe de l’autre côté de l’île car mon service devant Dieu s’arrête là.

Michelle d'Astier donne une interprétation spirituellement enrichissante de cette vision sur son site, je vous mets le lien ici : Blog de Michelle

Supplions que le Maître donne encore un temps pour laisser entrer dans cette nouvelle révélation ceux dont le cœur s'est endurci, et prions que nous ne soyons pas trouvés parmi ceux qui n'auront pas entendu !

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