Le Pays Promis
Quand l’arche partait, Moïse disait : Lève-toi, Eternel !
et que tes ennemis soient dispersés !
que ceux qui te haïssent fuient devant ta face !
Et quand on la posait, il disait : Reviens, Eternel,
aux myriades des milliers d’Israël !
Le Poinçon du Maître
Deut 15.12-17
12 Si l’un de tes frères hébreux, homme ou femme, se vend à toi, il te servira six années ; mais la septième année, tu le renverras libre de chez toi.
13 Et lorsque tu le renverras libre de chez toi, tu ne le renverras point à vide,
14 tu lui feras des présents de ton menu bétail, de ton aire, de ton pressoir, de ce que tu auras par la bénédiction de l’Éternel, ton Dieu.
15 Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d’Égypte, et que l’Éternel, ton Dieu, t’a racheté ; c’est pourquoi je te donne aujourd’hui ce commandement.
16 Si ton esclave te dit : Je ne veux pas sortir de chez toi, — parce qu’il t’aime, toi et ta maison, et qu’il se trouve bien chez toi, —
17 alors tu prendras un poinçon et tu lui perceras l’oreille contre la porte, et il sera pour toujours ton esclave. Tu feras de même pour ta servante.
Le Seigneur m'a rappelé ce texte il y a quelques temps lors d'un moment spirituel et j'ai eu envie de le partager. Il m'a rappelé qu'il était important de rester concentré sur lui et sur le fait de le servir lui seul en obéissant à sa volonté uniquement .
Parfois, nous confondons la tranquillité et l'approbation de Dieu, or, être "béni matériellement" et vivre en paix ne signifie pas forcément que nous sommes dans la volonté de Dieu...
Souvenons-nous que le peuple juif dans le désert n'a pas désiré entrer dans l'héritage de la promesse qui avait été faite aux patriarches par peur d'avoir à affronter des adversaires plus puissants que lui (en apparence), et que ce peuple a, malgré tout, était béni dans le désert, sachant que ni leurs habits, ni leur chaussures n'ont été usés par leur marche de 40 années.
La véritable bénédiction, la véritable liberté c'est de renoncer à soi-même et de faire la volonté de Dieu, et un renoncement implique nécessairement de la souffrance, tout comme le fait d'être poinçonné.
De même, Yéshoua n'a pas dit que nous ne serions pas dans la servitude en croyant en lui, mais, au contraire, il a dit que son "joug est léger", de fait, le seul moyen pour sortir de la servitude de l'erreur et du péché, c'est de le servir lui...
Par conséquent, il vaut mieux refuser les bénédictions qui nous éloigneraient de la maison de notre Maître et accepter avec joie son poinçon afin que nous soyons marqués par le sceau de son Esprit comme serviteur dans sa maison pour toujours…
Et, puisque Celui qui est notre Maître dit de lui-même qu'il est notre ami,
nous savons que sa demeure vaut mieux que mille ailleurs.